Sur le Bassin d’Arcachon, Hermes Origin vous invite à un voyage intérieur unique avec le programme de méditation Mindfulness-Based Stress Reduction (MBSR), élaboré par Jon Kabat-Zinn.
Le programme MBSR est une formation approfondie et rigoureuse à la méditation de pleine conscience, sous toutes ses formes, avec tous ses outils.
Il est un entraînement intensif permettant d’intégrer la méditation ans votre vie quotidienne, vous permettant de faire face efficacement aux défis de tous les jours.
Au cœur du Bassin d’Arcachon, immergeons nous ensemble dans la pratique enrichissante de la méditation de pleine conscience, pour trouver le chemin qui nous mène vers une vie plus équilibrée et sereine.
Reconnu mondialement, ce programme de méditation a été réalisé dans plus de 300 centres et a été suivi par plus de 25 000 personnes qui ont participés à des études scientifiques. Ses effets bénéfiques sur le bien-être et la gestion du stress ont donc été scientifiquement prouvés.
Le programme de réduction du stress basée sur la pleine conscience a fait l’objet de nombreuses études scientifiques dont voici un aperçu:
• Au Massachusetts General Hospital et à l’Université de Harvard, des chercheurs ont montré, à l’aide de la technique de l’imagerie cérébrale par résonnance magnétique fonctionnelle (IRMf) du cerveau, qu’un entraînement MBSR de huit semaines peut épaissir plusieurs aires différentes du cerveau, associées avec l’apprentissage et la mémoire, la régulation des émotions, le sens du soi et la prise de perspective . Ils ont également trouvé que l’amygdale, une aire située profondément dans le cerveau et qui est responsable de l’évaluation et de la réaction aux menaces perçues, était plus fine après la MBSR, et que le degré d’amincissement était relié au degré d’amélioration relevé sur une échelle de stress perçu(1,2).
Ces résultats préliminaires montrent que certaines régions du cerveau répondent à l’entraînement à la méditation de pleine conscience, en réorganisant leur structure, un exemple du phénomène appelé neuro plasticité . Ils montrent également que des fonctions vitales pour notre bien-être et notre qualité de vie, comme la mise en perspective, la régulation de l’attention, l’apprentissage et la mémoire, la régulation émotionnelle et l’évaluation d’une menace, peuvent être positivement
influencés par l’entraînement à la MBSR .
• Des chercheurs de l’Université de Toronto, utilisant aussi l’IRMf, observèrent que les personnes qui avaient suivi un programme MBSR complet montraient une augmentation de l’activité neuronale dans un réseau cérébral associé à l’expérience du moment présent et une réduction dans un autre réseau neuronal associé avec le soi expérimenté au fil du temps (décrit comme le réseau « narratif », car il implique habituellement l’histoire de qui nous pensons être) . Ce dernier réseau est celui qui est le plus impliqué dans le vagabondage mental, le trait qui, comme nous venons de le voir, joue un rôle si important dans le fait d’être vraiment heureux ou pas dans l’instant présent . Cette étude a aussi montré que la MBSR pouvait délier ces deux formes d’autoréférence,qui fonctionnent habituellement en tandem (3).
Ces résultats impliquent qu’en apprenant à habiter le moment présent d’une façon incarnée, les personnes peuvent apprendre comment ne pas être prises dans le drame de leur self narratif, ou, pour cette raison, perdues dans la pensée ou le vagabondage mental . Et ils impliquent également que, quand elles sont perdues de cette façon, elles peuvent le reconnaître suite à leur pratique de pleine conscience et rediriger leur attention vers ce qui émerge le plus et est le plus important dans le moment présent . Ils suggèrent également que la conscience sans jugement de notre vagabondage mental peut être en réalité une porte vers plus de bonheur et de bien-être juste à cet instant, sans avoir absolument rien à changer .
Ces résultats ont des implications importantes non seulement pour les personnes souffrant de troubles de l’humeur, y compris d’anxiété et de dépression, mais aussi pour nous tous . Ils permettent également un pas important vers une clarification de ce que veulent dire les psychologues quand ils parlent du « self » . Différencier ces deux réseaux cérébraux – l’un avec une « histoire de moi » continue et l’autre sans –, et montrer comment ils travaillent ensemble et comment la mindfulness peut influencer leur relation mutuelle, sont deux éléments qui peuvent apporter ne fût-ce qu’un petit éclairage sur le mystère de qui nous pensons être et de ce que nous pensons être,
1. Hölzel, BK, Carmondy, J, Vangel, M, Congleton, C, Yerramsetti, SM, Gard, T, and Lazar, SW. Mindfulness practice leads to increases
in regional brain gray matter density.
Psychiatry Research: Neuroimaging
(2010) doi:10.1016/j.psychresns.2010.08.006.
2. Hölzel, BK, Carmody, J, Evans, KC, Hoge, EA, Dusek, JA, Morgan, L. Pitman, R. and Lazar, SW. Stress reduction correlates with
structural changes in the amygdala.
Social Cognitive and Affective Neurosciences Advances
(2010): 5(1): 11‑17.
3. Farb, NAS, Segal, ZV, Mayberg, H, Bean, J, McKeon, D. Fatima, Z, and Anderson, AK. Attending to the present: mindfulness medi‑
tation reveals distinct neural modes of self‑reference.
Social Cognitive and Affective Neuro‑science
(2007) 2:313‑322.
et sur la façon dont nous arrivons à vivre et à fonctionner comme un être complet intégré, ancré dans la connaissance de soi, à certains moments du moins .
• Des chercheurs de l’Université du Wisconsin ont montré que l’entraînement à la MBSR d’un groupe de volontaires en bonne santé réduisait les effets du stress psychologique (causé par la perspective de prendre la parole devant un panel de personnes inconnues et émotionnellement impassibles) sur un processus inflammatoire induit en laboratoire, qui produisait des
vésicules cutanées . Cette étude était la première à mettre en place un programme contrôle de comparaison attentivement construit (le HEP ou Health Enhancement Program 4) qui correspondait au programme MBSR dans tous ses aspects sauf pour les pratiques de mindfulness mêmes . Après avoir suivi le programme MBSR ou HEP, on ne pouvait distinguer ces deux
groupes dans aucune mesure autorapportée de changement dans le stress psychologique ou dans les symptômes physiques . Toutefois, la taille des vésicules était uniformément plus petite
dans le groupe MBSR que dans le groupe HEP . Plus encore, les individus qui avaient consacré plus de temps à la pratique de la pleine conscience furent plus protégés des effets du stress psychologique sur l’inflammation (taille des vésicules) que ceux qui avaient moins pratiqué (5).
Les auteurs relient ces résultats préliminaires d’inflammation dite neurogénique à ceux que nous avions rapportés avec les patients souffrant d’une maladie de la peau, le psoriasis, qui est
également une pathologie inflammatoire neurogénique . Cette étude montrait que les personnes qui méditaient pendant la thérapie de lumière ultraviolette guérissaient quatre fois plus vite que celles qui recevaient simplement le traitement lumineux sans méditer (6).
• Avec ce même groupe de l’Université du Wisconsin, nous avons collaboré à une étude qui étudiait les effets du programme MBSR proposé dans une entreprise pendant les heures de travail à des employés en bonne santé mais stressés, plutôt qu’à des patients dans un cadre médical . Nous avons trouvé que l’activité électrique de certaines aires du cerveau connues pour leur implication dans l’expression des émotions (située dans le cortex cérébral préfrontal), se déplaçait chez les participants en MBSR dans une direction (du côté droit vers le côté gauche) qui suggérait que les méditants géraient plus efficacement des émotions comme l’angoisse et la frustration – on pourrait penser qu’ils étaient plus intelligents émotionnellement – que les sujets contrôlés . Ceux-ci se trouvaient sur une liste d’attente pour pouvoir suivre le programme MBSR après la clôture de cette étude, et étaient soumis à des tests en laboratoire selon le même timing et les mêmes méthodes que le groupe MBSR . Dans ce groupe MBSR, le déplacement de droite à gauche dans le cerveau était toujours apparent quatre mois après la fin du programme .
Dans le cadre de cette étude également, un vaccin contre la grippe avait été administré à la fin des huit semaines aux participants des deux groupes . Le groupe MBSR montra une réponse anticorps significativement plus forte dans son système immunitaire, que les sujets en liste d’attente du groupe contrôle. Le groupe MBSR montra également une relation consistante entre le degré de déplacement cérébral droite-gauche et la quantité d’anticorps produits en réponse au vaccin . On ne trouva pas une telle relation dans le groupe contrôle (7).
• C’est la première étude montrant que les personnes pouvaient véritablement changer, par l’entrainement MBSR de huit courtes semaines, une signature du ratio de l’activité cérébrale
entre les deux côtés du cortex préfrontal, caractéristique du style émotionnel, un ratio vu comme une « valeur de référence » relativement fixe et invariable chez les adultes . C’était aussi la première étude MBSR montrant des changements au niveau immunitaire .
4. N.d.T. : littéralement, « Programme de support pour la santé ».
5. Rosenkranz, MA, Davidson, RJ, MacCoon, DG, Sheridan, JF, Kalin NH, and Lutz, A. A comparison of mindfulness‑based stress
reduction and an active control in modulation of neurogenic inflammation.
Brain, Behavior, and Immunity
(2013) 27:174‑184.
6. Kabat‑Zinn, J, Wheeler, E. Light, T. Skillings, A, Scharf, M., Cropley, TC, Hosmer, D, and Bernhard, J. Influence of a mindfulness‑based
stress reduction intervention on rates of skin clearing in patients with moderate to severe psoriasis undergoing phototherapy (UVB)
and photochemotherapy (PUVA).
Psychosomatic Medicine
(1998) 60: 625‑632.
7. Davidson, R.J., Kabat‑Zinn, J., Schumacher, J. Rosenkranz, M.A., Muller, D., Santorelli, S.F., Urbanowski, R, Harrington, A., Bonus, K.,
and Sheridan, J. F Alterations in brain and immune function produced by mindfulness meditation.
Psychosomatic Medicine
(2003)
65:564‑570.5
• Une étude menée à l’UCLA et à l’Université Carnegie Mellon montra que la participation à un programme MBSR réduisait en réalité la solitude, un facteur de risque majeur pour les problèmes de santé, spécialement chez les personnes âgées . L’étude, menée auprès de personnes âgées de cinquante-cinq à quatre-vingt-cinq ans, montra qu’en plus d’une réduction de leur solitude, le programme résultait en une expression réduite de gènes reliés à l’inflammation, mesurée dans des cellules immunitaires rassemblées au départ de prises de sang . Il résulta également en l’abaissement d’un indicateur d’inflammation appelé protéines C- réactives . Ces découvertes sont potentiellement importantes car on pense de plus en plus que l’inflammation est un élément central du cancer, des maladies cardiovasculaires et de la maladie d’Alzheimer, (8) et parce que beaucoup de différents programmes conçus spécifiquement pour cibler l’isolement social et réduire la solitude ont échoué .
8. Creswell, JD, Irwin, MR, Burklund, LJ, Lieberman, MD, Arevalo, JMG, Ma, J, Breen EC, and Cole, SW. Mindfulness‑Based Stress
Reduction training reduces lonliness and pro‑inflammatory gene expression in older adults: A small randeomized controlled trial.
Brain, Behavior, and Immunity
(2012) 26: 1095‑1101.
La méditation a un effet positif sur la gestion des émotions, diminuant significativement le stress, l’anxiété et les émotions négatives
La pratique de pleine conscience contribue à un sommeil de meilleure qualité et aident à ralentir le processus de vieillissement du cerveau.
La méditation renforce l’attention, la concentration et la mémoire, favorisant une plus grande lucidité dans la vie quotidienne.
La méditation aide à réduire la perception de la douleur, offrant un outil efficace pour mieux gérer la douleur chronique.
La pratique régulière de la méditation renforce le système immunitaire, contribuant à une meilleure santé générale.
Elle ralentit le vieillissement des cellules en protégeant les télomères.
La Pleine Conscience ou Mindfulness, est la conscience qui se manifeste lorsque l’on porte son attention intentionnellement, sans jugement, sur l’expérience du moment présent, avec acceptation et curiosité.
Elle est un entraînement à observer nos pensées, nos émotions et sensations corporelles pour développer une meilleure conscience de soi et un meilleur équilibre émotionnel.
Elle se pratique sous diverses formes, à la fois formelles et informelles, dans tous les environnements, y compris dans le cadre paisible de notre Bassin d’Arcachon, qui s’y prête tellement.
La pleine conscience, pilier fondamental dans les enseignements de Siddhârta Gautama (le Bouddha) datant du Ve siècle avant notre ère (il y a 2600 ans), est une pratique de vigilance constante de nos pensées, actions et motivations.
Cette attitude est renforcée par la pratique de la méditation.
Elle joue un rôle primordial dans le bouddhisme où il est affirmé que la pleine conscience est un facteur essentiel pour la libération (Bodhi ou éveil spirituel).
Elle constitue un élément clé du noble sentier octuple, un chemin vers la libération.
La pleine conscience se retrouve sous différentes formes dans toutes les grandes traditions religieuses et courants philosophiques ainsi que dans de nombreuses pratiques corporelles.
Ainsi, au-delà du bouddhisme, la pleine conscience traverse les frontières culturelles pour être accessible au monde laïque.
Le programme MBSR, se nourri de ces racines anciennes tout en adaptant la pleine conscience à notre monde contemporain, et nous offre ainsi une expérience méditative unique et enrichissante, accessible à tous.
Il nous emmène à prendre soin de nous et nous guide vers notre guérison.
Né le 5 juin 1944, fils du scientifique biomédical américain Elvin Abraham Kabat qui était l’un des pères fondateurs de l’immunochimie quantitative moderne et qui reçoit le prix Louisa Gross Horwitz de l’Université Columbia en 1977, puis la National Medal of Science en 1991.
Docteur en biologie moléculaire, il a soutenu sa thèse d’université en biologie moléculaire en 1971 au MIT (Massachusetts Institute of Technology) où il a étudié sous la direction de Salvador Luria, Lauréat du Prix Nobel de Médecine. Il est professeur émérite de Médecine à l’université du Massachusetts.
Jon Kabat-Zinn a créé le programme Mindfulness-Based Stress Reduction (MBSR) en 1979 au sein de la Faculté de Médecine du Massachusetts.
Il a identifié un manque de solutions efficaces pour gérer le stress et la douleur chronique dans les hôpitaux.
Inspiré par ses propres expériences avec la méditation bouddhiste et le yoga, il a utilisé le potentiel de ces pratiques pour créer le programme MBSR.
Pratiqués dans un contexte laïque, les programmes basés sur la Pleine Conscience sont nés de la rencontre entre deux mondes de connaissance :
Avant le début d’un programme MBSR, nous vous proposons une courte séance dans laquelle vous aurez un apercu des exercices de méditation contenus dans le programme MBSR, et durant laquelle nous échangerons et répondrons à toutes vos questions.
Si le programme vous interesse, nous prendrons rendez vous afin de faire un entretien individuel, qui ne dure pas plus de 30 mn.
Nous commençons le programme avec un groupe constitué de 8 et jusqu’à 12 personnes.
Le programme se déroule à raison de 8 séances hebdomadaires de 2h30 chacune.
Entre les séances, les participants se doivent de pratiquer chez eux 45 mn par jour, 6 jours sur 7.